En tant que médiateur, le prêtre est entre Dieu et le peuple. Il doit être consacré par le peuple pour le représenter. Voici la définition que propose l’épître aux Hébreux du sacerdoce :
Tout grand prêtre est pris parmi les hommes et établi pour les hommes en ce qui regarde le culte de Dieu : il est chargé d’offrir des oblations et des sacrifices pour les péchés(Hébreux 5, 1)
Mais, parce que le prêtre appartient aussi à Dieu, apportant aux hommes les dons célestes de la part et au nom du Seigneur, il est une personne sacrée, un envoyé et un messager de Dieu (Malachie 2, 7).
Il doit en conséquence recevoir de Dieu une vocation. Pour être le messager de Dieu, le ministre de la grâce et du sacrifice, il faut donc que Dieu appelle à cette mission : « Or nul ne s’attribue à soi-même cet honneur mais il faut y être appelé par Dieu comme Aaron » (Hébreux 5, 4). Et c’est à Dieu seul qu’il appartient de « glorifier » (Hébreux 5, 5), c’est-à-dire de revêtir de la dignité et du pouvoir sacerdotal celui qu’il appelle, et de le disposer par une consécration, à être le ministre des divins mystères. Et cette double consécration sociale et divine, depuis les temps apostoliques, est réalisée par le rite de l’ordination sacramentelle.